Heureux comme un Prince ou encore Les Compères, les concept stores dédiés aux hommes fleurissent à Lyon.
Les Compères ou l’art de vivre à la française
En ouvrant sa boutique, Stéphan s’est donné la mission de proposer tous « les compères » qui accompagneront les baroudeurs, les bricoleurs, les cuisiniers, les photographes et tous les passionnés, dans leur vie quotidienne. Des couteaux aux chapeaux, en passant par les sacs à dos, les pochettes et les porte-documents, tous les produits de la boutique sont durables, responsables et fabriqués en France. « On travaille notamment avec la dernière chapellerie vraiment française. Pour la coutellerie, on s’est associé à une entreprise familiale basée à Thiers, dont le savoir-faire se transmet de génération en génération. » précise Stéphan Riou, fondateur des Compères. En optant pour des matières premières de qualité, chaque produit est conçu pour vous accompagner toute votre vie. Les cuirs, par exemple, sont issus de la filière, pleine fleur, ils sont tannés selon un procédé végétal. « Le concept des Compères, c’est de revenir à du bon sens, à des produits qui durent, qui sont intemporels et sobres » conclu-t-il.
> Les Compères, 20 rue Vendôme, Lyon 6e
]]>Les Compères, c’est un film de Francis Veber avec Gérard Depardieu et Pierre Richard. Mais c’est aussi le nom d’un atelier doublé d’un e-shop spécialisé dans les objets artisanaux fabriqués en France, des accessoires dont on ne peut plus se séparer et qui nous accompagnent au quotidien. De vrais compères donc. Alors qu’on commence à se creuser la tête pour faire de beaux cadeaux à tout le monde, Les Compères s’impose comme une adresse (web, mais aussi physique, à l’atelier-boutique 20 rue Vendôme à Lyon) idéale pour ceux qui souhaitent dénicher de jolis présents bien conçus et locaux. Dans son manifeste, la marque explique qu’elle développe des produits durables et responsables, utilisant des cuirs bovins pleine fleur issus de filières françaises, tannés végétalement, teintés dans la masse, sans agents polluants. Le denim est teint et tissé en France, les tissus sont bio… Bref, on a bien compris l’idée : local, durable, écoresponsable, tout ce qu’on aime. C’est donc avec un plaisir non dissimulé que le Camion a fouiné dans le catalogue Les Compères, divisé en “familles” (photographe, bricoleur, cuisinier, baroudeur, etc.) afin de proposer une sélection éclectique qui contentera le plus grand nombre. De rien !
La ceinture fait partie de ces accessoires que tout le monde a dans son dressing. On ne prend donc pas un risque fou en décidant d’en glisser une sous le sapin. Celle-ci est en cuir bovin pleine fleur tannage végétal (on va beaucoup le répéter), et propose une couleur chocolat passe-partout qui se marie à la perfection avec sa boucle en finition “vieux laiton“. Elle va se faire, se patiner, les aspérités naturelles de la peau vont lui donner du caractère… Et ça nous donne un cadeau qui vivra plusieurs réveillons et dont le récipiendaire se souviendra pendant longtemps !
Ceinture : 70€
Haaaa… Tonton Pierre et sa passion pour le single malt écossais. La facilité voudrait qu’on lui offre encore une bouteille de whisky, comme il y a deux ans, ou un set de verres en cristal, comme l’année dernière… Mais non ! Cette année, on joue la carte de l’originalité et on lui fournit une pièce indispensable à sa collection : un ensemble de quatre sous-verre en cuir bovin pleine fleur tannage végétal (on avait prévenu) bien évidemment fabriqués en France. C’est chic, ça s’accorde très bien avec de bons spiritueux ambrés, et ça fait toujours son effet auprès des copains qu’on invite pour une dégustation.
Quatre sous-verre : 35€
Une lame, c’est un cadeau très intime. Généralement, c’est une tradition familiale, une pièce qu’on s’offre d’une génération à la suivante, mais aussi la définition idéale de ce qu’est un compère : utile tout le temps, pour tout, et qui ne nous quitte pas. Gratter un cèpe, se couper un bout de fromage, graver son nom sur le tronc d’un arbre, il est indispensable. Celui-ci, réalisé avec la complicité de la maison Chevalerias de Thiers, baptisé l’Alpin, car il accompagnait les alpinistes désireux d’emporter avec eux un outil compact, léger et résistant, est équipé d’un manche de 10 cm en bois d’olivier et, déployé, il atteint les 19 cm. Assez pour gravir les sommets, ou simplement trancher le saucisson.
Couteau Alpin : 70€
On reste dans le thème des couteaux avec cette mallette à couteaux destinée aux chefs expérimentés (et cuisiniers du dimanche). Fabriquée en France à partir de cuir bovin pleine fleur tannage végétal – ça faisait longtemps ! – elle affiche de belles dimensions à plat, 70 x 142 cm, qui permettent d’y glisser 8 couteaux, 5 petits et trois grands. Une fois pliée façon marmotte, on la ferme avec une lanière à l’aide d’un bouton, et on se trouve avec une mallette dont l’allure “boîte à outils” vintage est du plus bel effet. Un aspect rétro renforcé par sa couleur “fauve” très élégante.
Mallette à couteaux : 240€
Quand on parle de marmotte, on en voit le bout de la queue. Cette fois, point de couteaux, car la marmotte est réservée aux tocantes. Généralement, le passionné d’horlogerie de la famille ou du cercle d’amis ne se fait pas discret : il parle tocante à longueur de temps (c’est le cas de le dire) et il fait sourire jaune l’assemblée quand il sort “3 000€ pour un mouvement manufacture, c’est un très bon rapport qualité/prix”. Mais cette tendance à s’étendre sur sa passion a également un avantage de taille : il est très facile de trouver un cadeau à ce mordu de montres, et la marmotte, qui sert à transporter plusieurs montres sans prendre de place ni risquer de les égratigner, arrive en tête. Celle-ci permet d’en transporter 4 est en cuir bovin pleine fleur tannage végétal (hehe), toujours made in France et disponible en fauve et chocolat (dans le papier d’alu ?). La crème de la crème de la marmotte et, si c’est vous le passionné de tocantes, alors on copie/colle le lien ci-dessous et on l’envoie à maman.
Marmotte à montres : 90€
Pour aller voir les marmottes, les vraies, sur un sentier de montagne, ou sauter dans un métro, ce sac à dos réalisé par Les Compères en collab avec Le Sac du Berger est l’allié idéal de tous les baroudeurs. Il est en laine avec des empiècements et bretelles en cuir. Toutes les étapes de fabrication sont réalisées à moins de 120 kilomètres autour de l’atelier d’où sort le produit fini, tout comme les peaux, sourcées dans le même rayon. On peut y loger un ordinateur portable 17 pouces, dans l’une des deux poches intérieures en mélange de coton et lin, et tout plein de bidules dans les deux poches plaquées à l’avant.
Sac à dos : 340€
La planche à roulettes (ou skateboard pour les anglophones et les gens normaux) est devenue un élément déco à part entière depuis plusieurs années, comme une réponse urbaine aux belles maisons et hôtels de bord de mer qui accrochent des planches de surf sur leurs murs. Celui proposé par Les Compères est sérigraphié et reprend une photo que l’on retrouve sur plusieurs autres accessoires disponibles sur le site et qui a tapé dans l’œil du Camion : celle d’un pan de mur où il est inscrit “post no bill” (défense d’afficher) et où, juste en dessous, un petit malin a peint au pochoir un portrait de… Bill Murray !
Skateboard sérigraphié : 100€
Le photographe de la bande, qui n’est jamais sur les photos et a fourni tout le monde en photos de profil, mérite bien une petite attention sous le sapin. Et, s’il aime les appareils vintage (ou néo-rétro), on a trouvé l’accessoire idoine : une bandoulière en cuir de bovin pleine fleur français tanné végétal (et ça continue, encore et encore…). Fauve, elle est longue de 100 cm, et propose une finition bords francs un peu brut de pomme qui renforce l’aspect rétro de l’ensemble.
Bandoulière : 80€
Une fois n’est pas coutume, ce porte-cartes est en plastique bien sale et polluant. Pas du tout, c’était une blague (pas très rigolote). Cette pièce indispensable, emblématique de la petite maroquinerie, ne pouvait pas être fabriquée à partir d’autre chose que du cuir bovin tanné végétalement et sourcé en France ! Composé de trois compartiments, il est disponible en fauve et chocolat, et l’on imagine déjà sa belle patine après ses multiples allers-retours entre nos poches de vestes/jeans et nos mimines à la caisse du supermarché.
Porte-cartes : 50€
On a tous le souvenir d’un malaise profond que l’on a ressenti lorsque le membre de la famille le plus drôle (selon lui) a glissé sous le sapin à l’attention du plus gros fan de barbecue dans votre entourage, un tablier de mauvais goût où il est écrit une phrase grivoise, voire pire, un motif qui représente un corps nu et sculptural. On répare cette erreur en offrant ce tablier en denim brut en coton bio tissé en France, 82 x 163,5 cm, relevé d’éléments en cuir et pièces métalliques finition laiton. Des éléments en cuir qui se détachent pour permettre de laver son tablier en machine sans risques. Et la grande poche centrale, c’est autrement plus classe que des faux abdominaux, ou l’inscription “Aujourd’hui c’est moi le chef, mais c’est ma femme qui commande”.
Tablier : 130€
Manufacture des Compères nous délivre sa nouvelle collection !
UN NOUVEAU REPERE POUR LES COMPERES
]]>Faire du 100 % français, de A à Z. L’idée germait dans l’esprit de Stephan Riou, ancien commercial dans une entreprise de communication. En 2018, son idée prend forme : il crée la Manufacture des Compères. « Au départ, je voulais vendre la ceinture de bricolage en cuir fabriquée par une amie parce que j’admirais son travail. »
Après un succès au salon du Made In France 2019, où il présente une sélection de produits, il se lance plus sérieusement dans cette entreprise, mais doit, comme beaucoup, faire face à la Covid. Depuis peu, Stephan Riou a officiellement relancé la machine, en ouvrant son site de e-commerce et en abandonnant le terme « manufacture » pour garder « Les Compères ».
Une fois la porte d’entrée de son tout nouvel atelier passée, une odeur de musc et de cuir tanné emplit les narines. Sur les murs pendent toutes sortes d’articles, représentatifs du panel proposé par la boutique. D’un côté, des sacs en cuir finement ouvragés surmontés de cadrans de vélos. De l’autre, une lanière au bout de laquelle est enchaîné un ancien appareil photo, des tabliers de cuisine en jean provenant de chez 1083 ou des couteaux d’une famille de fabricants de Thiers.
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Au fond de la cour, un établi où sont accrochés outils et carcasses de bicyclettes témoigne du projet de rénovation de vélos de Stephan : (Re) Cycle. Un atelier qui raconte plein d’histoires, où chaque produit, chaque « compère », comme les surnomme Stephan, raconte quelque chose de là d’où il vient, de la production de ses matériaux à l’entreprise qui le fabrique.
Des firmes françaises, donc, dont certaines locales, mais toutes reposant sur des valeurs de savoir-faire, de durabilité et d’écoresponsabilité. Sur ce point, l’ancien commercial insiste : « Je veux donner l’envie aux gens de faire mieux, de consommer plus éthique, en termes écologique et économique, car pour moi, l’un peut parfaitement être allié à l’autre. »
Les Compères, 20 rue Vendôme, Lyon 6e.
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